Le Cameroun attend l’approbation de 2 projets à 230 milliards FCFA par la Banque mondiale
La Banque mondiale continue d’appuyer financièrement de vastes projets d’infrastructures en Afrique. L’institution de Bretton Woods se pose ainsi comme l’un des principaux partenaires au développement de plusieurs pays du continent.
Le CA de la Banque mondiale devrait se prononcer en mai sur 2 nouveaux projets à financer au Cameroun. Selon Investir au Cameroun, l’information a été révélée le lundi 14 avril 2025 par Cheick Fantamady Kanté, le directeur local des opérations de l’institution de Bretton Woods qui s’exprimait à l’ouverture de la revue conjointe de son portefeuille dans le pays.
À en croire le cadre de la Banque mondiale, les projets à soumettre valent au total 400 millions USD (230,8 milliards FCFA au cours actuel du dollar), à raison de 200 millions USD (115,4 milliards FCFA) par projet.
Il y a le Projet de développement urbain « Villes et gestion foncière durables » (PVGFD) porté par le ministère de l’Habitat et du Développement urbain, et qui doit remplacer le Programme de développement des villes inclusives et résilientes (PDVIR), dont la clôture est prévue pour le lundi 30 juin 2025.
« Il vise à améliorer l’administration foncière et l’accès aux infrastructures et aux services de certaines des villes camerounaises, notamment Yaoundé et Douala. Il s’agit de l’amélioration des systèmes d’administration des terrains urbains ; la gestion, le suivi et l’évaluation, ainsi que les interventions d’urgence contingente. L’objectif étant la promotion d’une amélioration urbaine qui soit transformatrice et intelligente face au climat » apprend-on.
Vient ensuite le Projet de sécurisation des ressources en eau et d’amélioration de l’accès aux ouvrages et services d’eau potable et d’assainissement au Cameroun (SEWASH). Selon la Banque mondiale, il s’agit de la première phase d’un programme de 950 millions USD (environ 550 milliards FCFA) qui vise à améliorer l’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement dans les zones urbaines et rurales.
« Il a pour objectif d’augmenter la capacité d’approvisionnement en eau potable, réduire les risques de maladies hydriques, de renforcer la sécurité hydrique, d’améliorer la santé publique et les conditions de vie des populations locales, renforcer les capacités institutionnelles pour la gestion durable des ressources en eau tout en contribuant au développement durable » indique l’institution de Bretton Woods.
