Ghana : vers une nouvelle hausse du prix du cacao pour la saison 2025/2026

Ghana : vers une nouvelle hausse du prix du cacao pour la saison 2025/2026

En Afrique de l’Ouest, la campagne cacaoyère 2025/2026 s’ouvre dans quelques mois. Au Ghana, les spéculations vont bon train sur la rémunération des planteurs alors que les autorités entendent relancer la production d’or brun.

Au Ghana, le prix au producteur de cacao pourrait connaître une nouvelle hausse pour la saison 2025/2026 qui devrait débuter en août. C’est en tout cas ce que rapporte Bloomberg qui cite des sources proches du Cocobod tablant sur un tarif de 3300 cedis pour le sac de 64 kg (319 $) contre 3100 cedis (299 $) actuellement.

Ce nouveau coup de pouce serait le résultat d’une amélioration de la situation de la devise locale (cedi) qui, d’après Bloomberg, a déjà gagné 42 % par rapport au dollar cette année.

Pour l’instant, cette information n’a pas encore été confirmée officiellement. Mais durant la campagne 2024/2025 qui a débuté en septembre dernier, le prix au producteur avait été relevé de 45 % à 3000 cedis, puis ajusté à 3100 cedis deux mois plus tard, niveau maintenu jusqu’à la fin de la saison.

Alors que le Conseil ghanéen du cacao (Cocobod) doit faire son annonce avant le lancement du nouvel exercice, le prix actuel reste toujours en deçà des 6000 cedis pour le sac de 64 kg, demandé par l’Association nationale des producteurs de cacao du Ghana (GNCFA). Dans un tel contexte, les tarifs pourraient encore augmenter d’autant plus que le Cocobod table sur une récolte de 650 000 tonnes durant la nouvelle saison contre une estimation de 600 000 tonnes pour 2024/2025.

Une telle démarche pourrait aider les exploitants à investir dans l’entretien des plantations à travers l’achat d’engrais et de pesticides. Toutefois, l’ampleur de la hausse pourrait être limitée dans un contexte global de baisse des prix. La fièvre sur les marchés, observée au dernier trimestre 2024, n’a pas perduré.

Depuis le début du mois de janvier, les cours ont reculé de 13 % d’une année sur l’autre à New York et de plus de 18 % à Londres sur fond de perspectives prometteuses du côté de l’offre mondiale.

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