Les actifs sud-africains montent en flèche après les données sur les réserves de change et le rapport sur l’emploi aux États-Unis

Les actifs sud-africains montent en flèche après les données sur les réserves de change et le rapport sur l’emploi aux États-Unis

Porté par des réserves de change en hausse et un dollar affaibli, le rand sud-africain rebondit, entraînant la Bourse et les obligations d’État dans son sillage.

Le rand, les actions et les obligations d’Etat sud-africains se sont renforcés vendredi après des données sur les réserves de change meilleures que prévu, et ont bénéficié d’un nouveau coup de pouce de la faiblesse du dollar, impactée par un rapport sur l’emploi américain décevant.
Les réserves de change nettes de l’Afrique du Sud ont atteint 65,899 milliards de dollars fin août, contre 65,143 milliards de dollars en juillet. Les économistes de Nedbank s’attendaient à ce que la position de liquidité internationale du pays augmente légèrement pour atteindre seulement 65,2 milliards de dollars.

LE RAND SUD-AFRICAIN SE RENFORCE FACE AU DOLLAR AMÉRICAIN0

Après une période de baisse, le rand sud-africain a regagné du terrain mercredi. À 14h11 GMT, il s’échangeait à 17,5475 contre le dollar, soit une hausse d’environ 1,3 % par rapport à sa clôture précédente. Ce rebond est intervenu après que le rand a été affaibli la semaine dernière par la force du dollar et un sentiment baissier des marchés émergents.

FACTEURS INFLUENÇANT LA DEVISE SUD-AFRICAINE

L’impact du dollar américain

La baisse du dollar américain a grandement contribué à la reprise du rand. L’affaiblissement du billet vert fait suite à la publication de données montrant un ralentissement de la croissance de l’emploi aux États-Unis en août et une hausse du taux de chômage. Ces chiffres confortent la thèse d’une baisse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale ce mois-ci, ce qui rend les devises des marchés émergents, comme le rand, plus attrayantes.

Le sentiment local

Le sentiment des investisseurs en Afrique du Sud est également un facteur important. Une étude d’Ipsos a révélé que l’optimisme lié à la formation du Gouvernement d’unité nationale (GNU) en 2024 s’estompe, en partie à cause de désaccords au sein de la coalition. Cette incertitude politique pèse sur la confiance dans l’économie locale.

En parallèle, la Bourse de Johannesburg a également réagi positivement à la nouvelle, avec une hausse de 1,8 % de l’indice Top-40. L’obligation d’État de référence a aussi gagné en valeur, son rendement ayant chuté, ce qui indique une plus grande confiance des investisseurs.

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