Bénin : 1,4 milliard $ pour dynamiser le secteur touristique sur 5 ans
Le Bénin ambitionne de hisser ses sites touristiques et sa diversité culturelle au rang de destination internationale, d’ici 2029. L’objectif est d’attirer deux millions de visiteurs par an et de porter la contribution du secteur au PIB à 13,4% d’ici 2030.
Le gouvernement béninois a adopté, à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi 11 juin 2025, son Plan stratégique de développement 2025-2029 pour le secteur du tourisme, de la culture et des arts. Doté d’un budget prévisionnel de 797,17 milliards FCFA (environ 1,4 milliard de dollars), ce plan quinquennal vise à faire de ces secteurs des moteurs « de développement durable, de cohésion sociale et de rayonnement international ».
Trois axes stratégiques guident cette démarche notamment la modernisation et la régulation du fonctionnement du ministère ; le développement d’une offre touristique attractive, adaptée aux visiteurs locaux et internationaux ; et la promotion de la culture et des arts en tant que piliers de l’économie créative.
Un comité regroupant l’ensemble des acteurs concernés sera mis en place pour assurer la coordination et le pilotage de ce plan.
Pour rappel, le Bénin entend, à l’horizon 2029, devenir une destination touristique mondiale de référence, soutenue par une riche diversité culturelle. Il entend notamment augmenter la contribution du secteur touristique au PIB, qui passerait de 6% actuellement à 13,4% d’ici 2030, et à accueillir plus de deux millions de visiteurs par an.
Selon les chiffres communiqués par le ministère du Tourisme, le pays a déjà investi plus de deux milliards d’euros pour moderniser ses sites patrimoniaux, renforcer l’attractivité des destinations et construire les infrastructures nécessaires à la réalisation de cette ambition.
La nouvelle carte touristique du pays devrait inclure des musées, des hôtels de prestige, des stations balnéaires et d’autres équipements susceptibles de dynamiser des secteurs connexes tels que l’hôtellerie, la restauration et les transports.
A ces efforts s’ajoutent des mesures d’accompagnement, notamment la suppression de visas pour de nombreux pays et la simplification des formalités grâce à l’e-visa.
