Le Kenya obtient un prêt de 126 millions $ pour la résilience climatique agricole

Le Kenya obtient un prêt de 126 millions $ pour la résilience climatique agricole

Au Kenya, comme dans la majorité des pays d’Afrique subsaharienne, l’agriculture est encore majoritairement pluviale, ce qui la rend particulièrement vulnérable à la sécheresse. Dans le pays, le gouvernement multiplie les initiatives pour protéger le secteur des aléas climatiques.

Au Kenya, le ministère des Finances vient de négocier l’obtention d’un prêt concessionnel de 126 millions $ auprès du Fonds international de développement agricole (FIDA). Dans un communiqué publié le lundi 23 juin sur son site, ledit ministère indique que l’enveloppe servira à financer la mise en œuvre du Programme intégré de gestion des ressources naturelles (INReMP) prévu sur une période de 8 ans.

Ce programme, dont le coût total est évalué à 262,7 millions $, sera mis en oeuvre dans dix comtés ruraux, dont Elgeyo Marakwet, West Pokot, Trans Nzoia, ou Kisumu, avec pour objectif de renforcer la résilience climatique des communautés agricoles à travers la promotion de chaînes de valeur fondées sur la nature, l’agriculture régénératrice et des solutions climato-intelligentes.

Selon les responsables, les interventions porteront principalement sur l’amélioration de la gestion des terres et des ressources en eau, l’augmentation de la productivité agricole, la promotion de l’agroforesterie et le renforcement institutionnel en s’appuyant sur des partenariats public-privé-producteurs (4P).

« Ce programme ne consiste pas seulement à préserver l’environnement, il s’agit de sécuriser les moyens de subsistance de nos communautés rurales, de restaurer leurs ressources naturelles et de construire une résilience pour les générations futures », peut-on lire dans le communiqué.

Plus largement, cet appui financier du FIDA s’aligne sur les efforts déployés par les autorités kenyanes pour renforcer la résilience climatique du secteur agricole, qui est particulièrement vulnérable à la sécheresse.

À titre d’exemple, le gouvernement kenyan avait par exemple réussi à obtenir en février dernier, un financement de 50 millions $, dont environ 60 % provenant du Fonds vert pour le climat (FVC), pour la mise en œuvre d’un projet avec l’appui de la FAO. L’initiative vise concrètement à former les agriculteurs et à promouvoir des pratiques climato-intelligentes dans le Bloc économique de la région des Lacs, qui regroupe 14 comtés dans l’ouest du pays.

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