
Tarifs douaniers : l’UE et le Mexique ripostent aux mesures de Trump
La guerre commerciale s’intensifie. Donald Trump a annoncé l’imposition de droits de douane de 30 % sur les biens en provenance de l’Union européenne et du Mexique, à compter du 1er août. Une décision qui a immédiatement suscité une levée de boucliers.
L’Union européenne promet une riposte ferme. Bruxelles dénonce une mesure qui perturbe la chaîne d’approvisionnement et nuit à la croissance. Plusieurs États membres – France, Allemagne, Suède ou encore Pays-Bas – réclament des contre-mesures coordonnées pour défendre les intérêts européens.
Le Mexique, principal partenaire commercial des États-Unis en 2024, a aussi réagi. La présidente Claudia Sheinbaum se dit prête à négocier, mais affirme que la souveraineté n’est pas négociable. Le pays promet de défendre ses exportations vitales, notamment dans l’automobile, l’agroalimentaire et les biens manufacturés.
Pour les économistes, ces surtaxes risquent d’accentuer l’inflation aux États-Unis et de ralentir la croissance mondiale, à l’heure où les chaînes logistiques restent fragiles.
Cette nouvelle salve tarifaire fait planer le risque d’une *guerre commerciale généralisée, alors même que l’administration Trump a déjà visé plus de **20 pays* ces dernières semaines, y compris des alliés historiques.