Tchad : relancer durablement grâce à une Banque africaine plus proche du terrain

Tchad : relancer durablement grâce à une Banque africaine plus proche du terrain

À l’heure où le Tchad retrouve sa stabilité politique, le pays doit relever un autre défi : transformer l’élan démocratique en vraie relance économique.

En 2024, la croissance est repartie à *+2,6 %*, tirée par le pétrole et un investissement public modeste. Mais 42 % de la population vit toujours sous le seuil de pauvreté, et l’accès aux infrastructures de base reste limité. Dans un pays enclavé, marqué par la sécheresse et les inondations, l’économie reste vulnérable.

Pour accélérer sa reconstruction, le Tchad a besoin d’un partenaire solide. Depuis plusieurs années, la Banque africaine de développement (BAD) finance routes, interconnexions énergétiques et projets agricoles. Mais son impact reste freiné par des lenteurs de décaissement et un manque d’ancrage local.

Aujourd’hui, avec la candidature de Sidi Ould Tah à la présidence de la BAD, une nouvelle dynamique est possible. Ancien ministre mauritanien et président de la BADEA, il propose de tripler la capacité de financement de la Banque et d’ancrer davantage ses équipes sur le terrain.

Pour un pays comme le Tchad, où 70 % de la population est jeune, et où chaque investissement peut changer des vies, il ne suffit plus d’être présent : il faut livrer, vite et efficacement.

Le Tchad est prêt à se relever. La Banque africaine de développement doit, elle aussi, franchir un cap.

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