
Zimbabwe : coup d’arrêt à l’économie de rue et à la friperie
Le Zimbabwe vient d’interdire les ventes ambulantes, les marchés nocturnes et le commerce de vêtements de seconde main.
Le gouvernement justifie cette décision par la volonté de protéger les commerçants enregistrés, qui paient impôts et taxes, contre une concurrence jugée déloyale. Les autorités veulent aussi freiner le trafic de drogue et d’autres activités illicites, qu’elles estiment alimentées par le commerce informel.
Ce changement réglementaire frappe un secteur clé pour les ménages modestes : la friperie, qui offre des prix accessibles dans un contexte de forte inflation et de chômage élevé.
Pour Harare, l’enjeu est double : assainir le marché et accroître les recettes fiscales. Mais à court terme, cette mesure risque de priver une partie de la population de son gagne-pain… et d’une source d’habillement à bas coût.
Analyse économique – 90 secondes
Zimbabwe : fin de l’économie de rue et de la friperie
Le Zimbabwe interdit désormais les ventes ambulantes, les marchés nocturnes et le commerce de vêtements de seconde main.
Le gouvernement veut protéger les commerçants enregistrés, qui paient impôts et taxes, contre une concurrence informelle jugée déloyale.
Autre objectif : lutter contre le trafic de drogue et autres activités illicites, que les autorités associent à ce commerce de rue.
Mais cette mesure touche un secteur vital pour les ménages modestes, qui comptent sur la friperie pour s’habiller à bas prix, dans un contexte de forte inflation et de chômage élevé.
Harare espère ainsi renforcer ses recettes fiscales et assainir le marché, au risque de fragiliser encore l’économie informelle dont vivent de nombreux Zimbabweens.